En partenariat avec EasyJet, l’aéroport de Londres Gatwick a lancé une phase de test sur des portes d’embarquement biométriques.
Tout comme Dubaï, Mexico ou encore Helsinki, c’est au tour de l’aéroport de Londres de tester les systèmes d’identification biométriques.
L’installation de portes d’embarquement biométriques automatisées (gates) permettra de récupérer les données collectées par le système de dépôt de bagages en libre-service. Elles permettront également l’identification plus efficace et plus rapide des voyageurs et donc de simplifier l’embarquement et diminuer les files d’attente.
Les performances de cette nouvelle technologie seront étudiées pendant une durée minimum de trois mois.
Ce processus permettra également d’améliorer les temps de départ des avions ainsi que la gestion des flux de passagers étant de plus en plus importants. Le chef de l’exploitation de l’aéroport de Londres-Gatwick, Chris Woodroofe, a déclaré être fier de « fournir des solutions innovantes pour améliorer l’expérience des passagers à chaque point de contact. Avec le taux de croissance que nous avons connu, il est essentiel de trouver des moyens plus efficaces de traitement des passagers à travers l’aéroport en toute sécurité. La technologie d’embarquement est la prochaine pièce évidente dans le puzzle, et fait suite à un investissement important dans nos zones d’enregistrement automatisé et de traitement de sécurité ».
Gatwick devrait recueillir suffisamment d’éléments pour permettre d’adapter cette nouvelle technologie aux besoins de l’aéroport.
La biométrie est une technologie de plus en plus utilisée dans tous types de secteurs pour vérifier l’identité et améliorer l’expérience des utilisateurs. Le leader mondial Idemia (Ex Safran Morpho) est d’ailleurs présent déjà dans plusieurs aéroports avec le système Iris At a Distance notamment. C’est le cas notamment de l’aéroport de Changi à Singapour dont le nouveau terminal 4 est équipé de SAS MorphoWay, résultat d’une combinaison entre des capteurs à reconnaissance faciale, de l’iris et d’empreintes digitales.
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